MON PARCOURS :
d'enseignante à coach
Au début, l'enseignement
Le jour où j’ai obtenu mon CAPES marque pour moi le premier plus beau jour de ma vie. Tant d’investissements enfin récompensés, concrétisés. Ça y est, à ce moment-là je suis professeure ! Je vais pouvoir transmettre mon amour de l’histoire et de la géographie aux élèves. Je vais pouvoir leur transmettre une méthode, une écoute, une rigueur, un savoir-faire. D’ailleurs j'ai toujours été meilleure pédagogue qu’érudite.
Les milliers d’élèves que j’ai rencontrés, au cours de ces 20 années, m’ont à chaque fois permis de me lever avec enthousiasme le matin. Et puis un jour, petit à petit, je me questionne. Moi qui n’avais jamais remis en question mon utilité dans ce métier, je commence à devenir critique... Suis-je vraiment en mesure de participer au bien-être de mes élèves? L’image qui me vient c’est ce jeu que l’on donne aux bébés. Vous savez ? Celui où il faut rentrer des formes dans un grand cube. Le triangle entre dans le triangle, l’étoile dans l’étoile.
Est-ce que lorsque j'enseigne, ce ne serait pas le moment où le bébé essaye de toutes ses forces, de faire entrer l’étoile dans le triangle ? Est-ce que mon enseignement respecte toutes les identités de ces jeunes? Ai-je réellement la capacité de répondre à leurs besoins?
En parallèle, pendant toutes les heures passées lors des réunions parents-professeurs, j'ai rencontré de nombreux parents inquiets, épuisés, perdus, qui avaient besoin d'accompagnement.
Trouver le chemin : le développement personnel
Et puis arrive un jour où toute ma vie est chamboulée. La crise de la quarantaine, penseront certains. Pour moi c’est plutôt un appel intérieur. Je me suis enfin trouvée... ou presque.
S’en suivent des heures et des heures de lecture en développement personnel, en éducation à la parentalité positive, en relation homme-femme, et sur les neurosciences educatives. Je suis alors toujours entre deux, mais je sens que quelque chose m’appelle. Je me revois parler avec des collègues et dire « mais moi, je ne sais rien faire. Histoire-géographie, à part pour être prof, ça ne sert à rien dans le milieu du travail ».
Je chemine. Je chemine. Jusqu’au jour où je prends conscience que mes qualités d’écoute et d’empathie, sont mon talent, comme on dit en coaching. Je me suis alors inscrite à la Haute Ecole de coaching, et après plusieurs mois de formation, j’ai eu le bonheur d’être certifiée coach professionnelle RNCP, avec les félicitations du jury.
Le coaching, une conviction
Heureuse maman de deux adorables garçons, je suis aussi parent d’élèves. Et parent de deux élèves très différents. L'un pour qui la sociabilité et l’intégration dans le système de l’école, est une formalité. Et l’autre, pour qui… comment dire ? Pour qui... j’ai souvent été sollicitée par les enseignants, pour des rendez-vous. J’ai découvert alors que l’on peut avoir chez soi un petit garçon tellement chou, et tellement différent en classe.
Léger TDA sans hyperactivité, si léger, qu’il n’y a pas vraiment grand-chose à faire, me dit-on. Mon expérience, ma façon de voir la vie en « mode coaching », m’aident tous les jours à l’accompagner, en toute confiance.
Je suis convaincue qu'aujourd’hui le coaching est une solution efficace pour tout le monde. Pourquoi ? Voici un dicton qui en dit long : « Donne un poisson à un homme, tu le nourriras pour un jour. Apprends-lui à pêcher, il se nourrira toute sa vie ». Le coaching, c’est exactement cela. C’est un accompagnement où le coaché puise au fond de lui ses ressources, pour atteindre son objectif, et, est ensuite capable de mettre en automatique tout ce qu’il a appris.