Je vous dis tout en vidéo !
Pour rappel, voici l'article correspondant à la vidéo :
Qu'est-ce qu'une croyance ?
« Ah les jeunes ce n’est plus ce que c’était, ce sont des fainéants ! ». Vous connaissez ce genre de phrases ? Ces généralisations vécues comme vraies ? On les pratique tous à différents degrés, certains plus que les autres. Cela se comprend quand on sait qu’une croyance est là au départ pour rendre notre monde plus stable. Il est important de rappeler qu'il y a les croyances aidantes, qui sont des ressources fiables sur lesquelles on peut s’appuyer, mais que beaucoup sont des croyances limitantes. Ces dernières sont comme des filtres altérant la réalité, et elles nous empêchent d’avancer.
Nos croyances aidantes nous rendent plus forts
Ainsi les croyances aidantes sont des affirmations qui nous permettent d’avancer, des ressources qui nous aident à trouver de la détermination. Chacun à les siennes et elles sont souvent construites par notre histoire, notre éducation. Une personne peut ainsi s’appuyer sur la croyance, « nul n’est prophète en son pays », pour en faire une force et accepter qu’il faille toujours faire ses preuves, et ne pas compter que sur son réseau pour réussir. Autre exemple de croyance aidante « quand on veut on peut », ou encore « il n’y a pas d’échecs mais que des expériences ». Réfléchissez maintenant aux petites phrases que vous vous répétez régulièrement, et qui vous permettent d’avancer. Vous verrez c’est très instructif.
Comment identifier nos croyances limitantes?
A l’opposé certaines petites phrases que l’on se répète sont des croyances limitantes, qui nous empêchent fortement d’aller de l’avant. Ce sont les croyances que l’on a sur le monde en général, sur les autres, ou sur notre propre identité.
Concernant les croyances sur le monde en général on a par exemple, « la société actuelle est beaucoup plus dangereuse qu’auparavant », ou, « le monde ne tourne pas rond », « la culture se perd » etc. Les croyances sur les autres en général peuvent prendre les formes suivantes, « les jeunes ne savent plus bosser », mais aussi, « il a beaucoup plus de talents que moi », ou encore, « les jeunes enfants ne peuvent pas être autonomes ». Enfin, les croyances que nous avons sur nous-même ressemblent à des affirmations telles que, « j’ai toujours été nulle en français, c’est de famille », « je ne peux pas pleurer devant mes enfants », « je n’ai pas le droit à l’erreur », etc.
Le coach lorsqu’il est face à ces croyances n’est jamais dans le jugement, car elles sont dues au vécu du coaché et répondent souvent à un besoin. Même si ce n’est pas toujours facile quand la personne devant nous, dit, « mon fils comme tous les garçons n’est pas très appliqué », ou, « les filles sont toutes des femmes d’intérieures en puissance », car cela peut heurter notre vision égalitaire de la société. Il faut garder à l’esprit que ce n’est pas de la provocation.
De façon générale, on reconnaît les croyances par des phrases qui commencent de cette façon : « si cela arrive, j’ai peur que… », « je ne peux pas faire cela… sinon… », « toutes/tous les femmes/hommes sont … », « ce n’est pas bien de faire (ou dire) cela… ». Vous verrez une fois que vous en aurez pris conscience, ces croyances ne vous échapperont plus. Alors attention, car il est toujours plus facile de voir la paille dans l'œil de son voisin que la poutre dans le sien… Oups ! N’est-on pas déjà dans une croyance ?
Nos croyances limitantes nous font tourner en rond et nous freinent
Alors que faire de ces croyances une fois que nous les avons détectées ? Et bien le but est de les ramollir. Nos croyances évoluent en effet tout au long de notre vie. Certaines seront toujours très ancrées mais l’on peut parfois en en prenant conscience, adoucir notre vision des choses. Il est important de les travailler car elles sont des limitateurs de possibles. Il faut garder à l’esprit que notre cerveau primitif a pour but de toujours nous donner raison, c’est un instinct primaire. Ainsi notre croyance va forcément prendre forme pour que nous soyons en cohérence avec nous-même. C'est une boucle qui se renforce. On tourne en rond quoi !
Je m’explique. Lorsqu’une maman dit « j’aimerais bien que mon fils soit plus dégourdi, mais les jeunes enfants ne peuvent pas être autonomes », si nous lui demandons ce que cette croyance entraîne chez elle, comme comportement, il est fort probable qu’elle nous dise, "comme les jeunes enfants ne sont pas autonomes, je préfère tout faire moi-même". A quoi nous lui demanderons quel résultat elle obtient en faisant tout elle-même. Il y a des chances qu’elle réponde « mes enfants ne savent rien faire seuls ». Ainsi elle a bien auto-validé sa croyance, puisque le fait que ses enfants ne savent rien faire, confirme que les jeunes enfants ne sont pas autonomes. Vous me suivez toujours ?
Autre exemple, une jeune femme qui dirait « Je ne plais pas aux hommes », son comportement pourrait être, "comme je ne plais pas aux hommes, quand je suis en leur présence je stresse, je perds mes moyens et je ne fais que de parler" , ce qui entraînerait le résultat suivant, « les hommes se détournent de moi ». Et donc ? Encore une fois elle auto-valide sa croyance, car comme les hommes se détournent d'elle, cela confirme qu’elle ne plaît pas.
Comme se débarrasser de nos croyances limitantes?
Alors il y a toujours des solutions. Une fois que nous prenons conscience de nos croyances, posons-nous la question du résultat idéal que nous souhaiterions obtenir (en remplacement de celui que nous obtenons actuellement), et du comportement qu’il faut mettre en place pour avoir ce résultat. Dans le cas de la maman qui pense que les jeunes enfants ne sont pas autonomes, si elle souhaite que ses enfants fassent les choses par eux-mêmes, il va falloir qu’elle change son comportement et les laisse faire certaines tâches quotidiennes seuls.
Quant à l'exemple de la jeune femme qui pense ne pas plaire, si le résultat qu'elle souhaite obtenir est que les hommes discutent avec elle, lui faudra sûrement qu'elle apprenne à gérer son stress, pour être plus dans le dialogue et non le monologue.
Là est l’intérêt de se faire accompagner par un coach, car ce dernier par son questionnement va réussir à provoquer des prises des consciences, qui seront suivies par de petites actions qui mettront de l’huile dans les rouages, et relanceront
un système beaucoup plus sein et harmonieux.
Isabelle Cataldo, coach professionnelle certifiée RNCP, pour ic-coaching.fr
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