La motivation est la condition sinequanone pour réussir ses examens. Elle n’est pas forcément naturelle quand il s’agit d’effectuer des tâches obligatoires. Elle demande une gymnastique qui une fois apprise pourra être réutilisée à chaque étape de notre vie, avec ou sans examen à passer. La motivation est ce qui nous permet de satisfaire nos besoins, elle est donc indispensable !
1. Je fais une liste de 5 pourquoi qui répondent à une émotion
Pour se mettre à réviser il faut en voir le sens. Et pour en prendre conscience je vous conseille de lister au moins 5 pourquoi qui provoquent chez vous une émotion. Notre mémoire fonctionne grâce aux émotions, c’est pourquoi nous nous rappelons exactement ce que nous faisions le 11 septembre 2001 ou, où nous étions le jour où nous avons connu une grande réussite de notre vie qui nous a mis dans un état de joie intense. Exemple de pourquoi qui impliquent une émotion :
- « En obtenant mon diplôme je vais enfin pouvoir faire le travail que j’aime. »
- « En travaillant mon anglais je pourrai enfin aller aux Etats-Unis sans stresser. »
- « Si j’ai une bonne note je serai fière de moi. »
- …
2. Je me fixe un objectif précis et réaliste
Pour être atteint un objectif doit être réaliste car si ce n’est pas le cas nous nous mettons dès le départ en situation d’échec. Il est donc plus pertinent de dire « je vais réviser 30 minutes tous les soirs pendant 3 mois pour avoir au moins 13/20 de moyenne et j’en suis totalement capable », plutôt que de dire « je vais réviser 1h tous les soirs pendant 3 mois pour avoir 15/20 mais je ne suis pas sûr de tenir la distance ». Par ces exemples on comprend aussi qu’un objectif doit être précis pour être atteignable. Si je dis « mon objectif est d’avoir la mention TB au bac », je dois en détailler les modalités qui vont me permettre d’avoir cette mention.
3. Je liste tout ce qui pourrait m’empêcher de me mettre à réviser et je trouve une solution
Passer par l’écrit est une méthode fondamentale en coaching. Cela permet de rendre concret les objectifs que l’on se fixe, et d’alléger notre esprit qui n’a plus à y penser pour ne pas oublier. Par exemple si je sais que je vais être distrait par mon téléphone, je peux écrire les plans d’action à mettre en place pour contrer cette distraction : « 1) je peux le donner à ma mère pendant que je révise, 2) je le mets en mode avion 3) je dis aux copains de ne pas texter de 17h à 18h … »
4. Je me mets des rappels sur un planning ou sur mon téléphone
Ces rappels permettent encore une fois de matérialiser par écrit nos objectifs et c’est un moyen de prendre rendez-vous avec nous-même. Si on nous propose quelque chose à l’heure où on a prévu de réviser, on peut regarder notre calendrier et dire « ah non à cette heure-là je ne peux pas ! ». L’objectif devient prioritaire.
5. Je commence par le challenge 5 minutes
Quand on doit réviser on peut vite se dire que cela va représenter des heures de souffrance, ce qui est peu motivant. Si je programme mon cerveau pour travailler 5 minutes, là j’envoie le signal que c’est largement faisable, et en général après 5 minutes on se rend compte que ce n’est pas si horrible et on continue !
6. Je fais une pause pour regarder une vidéo de motivation sur YouTube
Ces vidéos sont des boosters de confiance en soi et on trouve souvent des formats courts et dynamiques. On en profite pour se dégourdir les jambes, s’étirer, car notre corps n’est pas fait pour rester assis pendant des heures.
7. Je me fais accompagner par un coach scolaire
Je prêche ici pour ma paroisse, mais quels résultats spectaculaires après un coaching d’une dizaine d’heures réparties sur 3-4 mois. Pendant les séances, le coach questionne, écoute et fait faire des prises de conscience à son coaché. Par son approche il le met en action, c’est un travail de fond qui mène à la motivation sans s’en rendre compte.
Isabelle Cataldo, coach professionnelle certifiée, pour ic-coaching.fr
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